Il faut le savoir : durant l’année 2014-2015, 168 subventions mondiales ont totalisé 11,2 millions de dollars.
L’autonomie économique : un facteur de paix
L’autonomie économique est le plus court chemin vers une vie meilleure et plus productrice.
Les rotariens ont depuis longtemps assimilé cette notion et ils ont compris que la pauvreté était à l’origine des problèmes de santé, de tensions familiales et même de conflits locaux et régionaux.
Décideurs et professionnels, les rotariens ont la capacité d’agir pour aider les collectivités et les mettre sur la voie de l’autonomie.
Le microcrédit : un facteur d’autonomie
Depuis des années et sous l’impulsion de Muhammad Yunus, les subventions de la FONDATION ROTARY financent des actions de microfinance, c’est-à-dire des petits prêts à faible taux d’intérêt.
Ce sont les femmes pauvres qui ont bénéficié de ces microcrédits, pour démarrer de petites entreprises.
Les intérêts perçus servent à financer de nouveaux prêts, au bénéfice d’autres attributaires et ainsi de suite.
Notre FONDATION au service du microcrédit
Un exemple : une action en cours en Equateur, soutenue par notre FONDATION, permet l’enseignement de la couture et de la cuisine à des femmes qui peuvent ainsi créer ou développer leurs entreprises et faire vivre leur famille.
Un RC local, en partenariat avec une organisation de microfinance, a institué un centre de formation où les bénéficiaires des prêts apprennent la technique de base de la gestion d’entreprise, si petite soit-elle.
La subvention mondiale fournit les fonds de départ pour le prêt destiné à l’achat du matériel de couture et de cuisine nécessaire au centre de formation.
Voilà une opération qui contribue à l’objectif de notre Fondation.
Une précision concernant le fondateur du microcrédit, Muhammad Yunus : Il s’agit d’un bangladais qui a fondé en 1976 la Grameen Bank, 1ère institution de microcrédit, ce qui lui valut le Prix Nobel de la Paix en 2006 et le titre de lauréat du Prix de l’entente internationale et de la Paix en 1999.
Il est surnommé le « Banquier des pauvres ».
Chantal Pasqualini